Directives anticipées et personne de confiance

Directives anticipées :


Selon le Décret n°2016-1067 du 3 août 2016, vous avez la possibilité de rédiger vos directives anticipées.
Que sont les « directives anticipées » ?
Ce sont vos volontés exprimées par écrit sur les décisions médicales à prendre lorsque vous serez en fin de vie si vous êtes dans l’incapacité de vous exprimer.
Pourquoi rédiger des directives anticipées ?
Que vous soyez en bonne santé, atteint d’une maladie grave ou non, ou à la fin de votre vie, les directives anticipées permettent de faire connaître au médecin vos volontés : sur la mise en route, le refus ou l’arrêt d’une réanimation, d’autres traitements ou d’actes médicaux, et sur vos attentes. Cette réflexion peut être l’occasion d’un dialogue avec votre médecin, vos proches et également de désigner votre personne de confiance.
Qui peut les rédiger ?
Toute personne majeure a le droit de les écrire, quelle que soit sa situation personnelle. Mais vous êtes libre, ce n’est pas obligatoire
Quand et comment ?
Vous pouvez les rédiger à n’importe quel moment de votre vie, que vous soyez en bonne santé, malade ou porteur d’un handicap. Elles sont valables sans limite de temps mais vous pouvez les modifier ou les annuler à tout moment.
Vous pouvez écrire vos directives anticipées sur un formulaire (vous pouvez vous rapprocher de votre médecin psychiatre qui vous fournira ce document) ou sur simple papier daté et signé.
Quelles informations mettre dans mes directives ?
Vous pouvez écrire ce que vous redoutez plus que tout (par exemple douleur, angoisse…), si vous voulez ou non être maintenu(e) artificiellement en vie, les traitements et techniques médicales que vous ne souhaitez pas (sonde d’alimentation, aide respiratoire…), vos attentes concernant l’aide de soins palliatifs (traitements des douleurs physiques, de la souffrance morale…) mais également les conditions que vous souhaitez pour votre fin de vie (accompagnement, lieu de fin de vie…).
Comment les conserver ?
L’existence de vos directives anticipées doit être connue de votre médecin et de vos proches et elles doivent être facilement accessibles.
Comment seront utilisées mes directives anticipées ?
Si un jour vous ne pouvez plus vous exprimer, le médecin doit rechercher le plus tôt possible si vous avez écrit vos directives anticipées, en prendre connaissance et les respecter.
Et si je ne les ai pas rédigées ?
Dans tous les cas votre douleur sera traitée et apaisée. Votre bien-être et celui de vos proches resteront la priorité. La loi demande aux médecins de ne pas commencer ou de ne pas poursuivre des traitements qui leur sembleraient déraisonnables, c’est-à-dire inutiles ou disproportionnés ou qui n’ont d’autre effet que de vous maintenir artificiellement en vie. Le médecin consultera votre personne de confiance si vous l’avez désignée ou à défaut vos proches afin de savoir quelle est votre volonté. Il prendra une décision après avoir consulté un autre médecin, en concertation avec l’équipe de soins.

Personne de confiance :


Vous allez être hospitalisé(e) à la Clinique des Queyriaux, il vous est possible de désigner une personne, librement choisie (un parent, un proche, votre médecin traitant…) et en qui vous avez toute confiance. Cette personne de confiance pourra selon votre souhait :

Vous accompagner pour toutes vos démarches dans l’établissement
Vous assister lors des entretiens médicaux pour vous aider dans vos décisions

Cette personne de confiance pourra aussi être consultée par votre médecin si l’évolution de votre état de santé ne vous permet pas d’exprimer vous-même votre volonté et de recevoir l’information.

La désignation d’une personne de confiance :


N’est pas une obligation
Peut-être révoquée à tout moment
Est valable pour la durée de l’hospitalisation
Se fait par écrit (imprimé dans votre livret d’accueil). Cet imprimé sera conservé dans votre dossier médical.

Il vous appartient d’informer la personne désignée.

En aucun cas cette personne de confiance ne sera autorisée à accéder à votre dossier médical en dehors de votre présence et sans votre accord exprès.

Attention : en entrant à la clinique nous vous demandons d’indiquer la personne à prévenir en cas de besoin. Celle-ci peut être distincte de la personne de confiance qui, elle, a vocation à être présente à vos côtés chaque fois que vous le désirerez.

La personne de confiance a été instituée par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (articles L1110-4, L1111-4, L1122-1 du Code de la Santé Publique), pour tous les établissements de santé.